dans le rapport de commissaire au plan l’intelligence Économique est définie comme l’ensemble des actions de recherche, de traitement et de diffusion (en vue de son exploitation) de l’information utile aux acteurs économiques.
On pourrait néanmoins dans cette définition apporter une précision importante entre Intelligence Économique ou Espionnage Industriel.
L’ Intelligence Économique ne traite normalement que d’informations ouvertes (c’est à dire celles accessibles sur Internet, banques de données, journaux, centres de documentation, organismes) alors que l’objectif de l’espionnage est l’accès aux informations « fermées » (c’est à dire les autres, celles normalement non accessibles à l’extérieur de l’entreprise ou de l’organisme).
« … Avec la croissance de l'économie globale et la demande incessante de nouvelles technologies, les experts affirment que le nombre de cas d'espionnage économiques aux Etats Unis augmente tous les ans.
Les gouvernements et les services d'intelligence en France, en Israël et les pays de l’Est ont une longue histoire d’espionnage industriel aux Etats-Unis, disent les experts américains.
A contrario en France, le sujet est rarement évoqué. Les espions ne parleraient t’ils pas la langue de Montaigne ? Si, évidemment, mais les entreprises qui découvrent qu’elles ont été piratées le taisent. L'espionnage industriel coûterait d’après la DST au moins 1,5 milliards d’Euros chaque année aux entreprises françaises "insouciantes".
Les failles principales de l’entreprise vis à vis de l’Intelligence Économique
Fondamentalement la faille principale en France est la crédulité vis à vis de la protection de son patrimoine informationnel.
Pour preuve le constat de Bernard Carayon, député (UMP) du Tarn, chargé par le gouvernement de faire une mission d'évaluation et de proposition en matière d'intelligence économique. Il cite l’exemple de la société GEMPLUS qui est devenue la dernière société française maîtrisant la technologie des cartes à puces à passer en 2003 sous le contrôle américain (après Schlumberger).
Interview d’Emmanuelle Garault – De l’avenir du lobbying en France
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